Bruno Tinel est économiste, maître de conférences à l'université Paris 1, au Centre d'Economie de la Sorbonne (CES).
economistes atterres - Page 8
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Paradis fiscal - Abécédaire Atterré (AA+)
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Néolibéralisme et néokeynésiens - Abécédaire Atterré (AA+)
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Rationalité des marchés - Abécédaire Atterré (AA+)
Mireille Bruyère est maître de conférences en économie à l'université de Toulouse 2 et membre du conseil scientifique d'ATTAC. Ses travaux portent sur l'emploi et le travail. Elle est membre du Laboratoire CERTOP-CNRS (Centre d'Etude et de Recherche Travail Organisation Pouvoir).
Jean-François Ponsot est maître de conférences en sciences économiques à l'Université Pierre Mendès France de Grenoble, après avoir été Assistant Professor à Laurentian University (Canada) et consultant auprès de la Commission technique sur la Nouvelle architecture financière régionale de la Présidence de l'Equateur.
"Les Économistes Atterrés" est un collectif de chercheurs, universitaires et experts en économie, regroupés, avec d'autres citoyens non économistes, en une association créée le 22 février 2011 dont l'action consiste à impulser la réflexion collective et l'expression publique des économistes qui ne se résignent pas à la domination de l'orthodoxie néo-libérale. -
Les économistes atterrés - Pour un « choc » de répartition
Rédigé par Pierre Concialdi le Lundi 15 Avril 2013
L’échec de la politique d’austérité du gouvernement est patent. Plus de croissance est peut-être nécessaire à très court terme mais ce n’est pas une réponse pertinente à moyen et long terme. En réalité, nos sociétés ont besoin d'une meilleure répartition des revenus.
Après avoir socialisé la dette privée et fait exploser la dette publique, les pays européens se retrouvent enlisés dans le cercle vicieux de l’austérité : toujours moins de croissance, toujours moins de recettes publiques, toujours plus d’austérité, et ainsi de suite... Devant ce constat d’échec très prévisible, plusieurs voix dans le gouvernement se sont élevées récemment pour demander « d’ouvrir le débat » (Arnaud Montebourg) ou réclamer une « inflexion » (Cécile Duflot). Benoît Hamon est même allé jusqu’à affirmer que « l'austérité en Europe n'est plus soutenable » et qu’elle « peut nous conduire dans une impasse ». Dans son intervention télévisée du 10 avril, le président de la République a balayé ces interrogations et réaffirmé le cap du « sérieux ». Cette position n’est pas raisonnable : il faut un changement de cap.
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Les économistes atterrés - A qui profitera l'accord de libre-échange transatlantique?
Rédigé par Dominique PLIHON le Jeudi 27 Juin 2013
Un accord présenté comme une possibilité de croissance
Le Conseil européen vient de donner un large mandat à la Commission pour ouvrir les négociations en vue de conclure un accord de libre-échange avec les États-Unis. L’objectif affiché de ce « partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement » (PTCI) est de libéraliser les échanges entre les deux plus grands marchés de la planète. Les barrières tarifaires étant déjà faibles dans la plupart des secteurs, il s’agit de s’attaquer aux barrières non tarifaires, principalement les normes et règlements, qui gênent les entreprises dans leurs stratégies de pénétration des marchés étrangers. Par ailleurs, le cœur du PTCI est l’institution de clauses et de procédures d’arbitrage, dites investisseur-Etat, permettant aux firmes de porter plainte contre les États et les collectivités territoriales qui auraient mis en place des réglementations considérées contraires à leurs intérêts.
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Les économistes atterrés - Pourquoi il faut augmenter les salaires et les dépenses publiques
Les sociétés européennes craquent, et pas seulement en Europe du Sud. En France, l’ampleur du séisme provoqué par l’affaire Cahuzac témoigne du ras-le-bol généralisé. Les peuples n’en peuvent plus et ils ont raison. La double austérité budgétaire et salariale imposée par les néolibéraux mène à la catastrophe.
Les pays d’Europe du Sud qui ont été le plus loin en l’espèce s’effondrent. Le chômage et la pauvreté explosent. Et malgré l’austérité, les déficits publics ne s’y réduisent pas ou peu. La baisse des dépenses publiques alimente la chute de la production et celle des recettes fiscales : ce qui est obtenu d’un côté est perdu de l’autre.
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Les économistes atterrés - Les mauvais remèdes de Hollande au chômage
Le programme de stabilité pour les années 2013-2015 et le programme de réformes pour l’année 2013 annoncent les orientations envisagées par le gouvernement Ayrault. Une chose est claire : on ne change pas de cap.
Alors même que le taux de chômage dépasse les 10% et atteint son plus haut niveau depuis la fin des années 90, le premier objectif du gouvernement est d’assurer la soutenabilité des finances publiques via « une stricte maîtrise des dépenses publiques ». Au niveau de l’emploi, une telle politique se traduit par un programme de réformes structurelles du marché du travail, comme recommandé par la Commission et le Conseil européen.
Ce n’est pourtant pas la solution.
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Les économistes atterrés - Un pas de plus dans la marchandisation de la santé
Nathalie Coutinet, Economiste Atterrée
L’Accord national interprofessionnel (ANI) conclu en janvier dernier introduit de nouveaux droits, en contrepartie desquels les salariés devraient accepter une plus grande flexibilité pour les employeur. C’est le principe.
Parmi ces droits, la généralisation de la couverture complémentaire des frais de santé à tous les salariés (ainsi que l’extension de trois mois de la portabilité des droits à la complémentaire santé et prévoyance une fois le contrat de travail rompu).
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L'âge de faire - La transition écologique : une chance pour les jeunes et l’emploi
Par Mireille Bruyère, Économiste atterrée
A l’heure où le chômage des jeunes bat des records en Europe (24 % des moins de 25 ans), les dirigeants annoncent vouloir faire de l’emploi des jeunes un « défi européen ». Le conseil européen de février dernier avait déjà proposé de mettre en place une « garantie pour l’emploi ». Il s’agit d’une aide aux régions afin qu’elles puissent proposer à chaque jeune européen sans travail ni formation depuis quatre mois une offre d’emploi, de formation ou de stage de qualité. Plus récemment, les ministres allemands et français du travail ont lancé une initiative visant à orienter les crédits de la Banque européenne d’investissement vers des entreprises s’engageant à embaucher des jeunes. Mais l’outil principal de la Commission européenne et de nombreux pays européens reste une politique générale de lutte contre le chômage, qui vise surtout le développement de la flexibilité de l’emploi et des salaires.
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Les économistes atterrés - Rapport Moreau sur les retraites : les efforts ne seront pas partagés
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Les économistes atterrés - Retraites: les impasses du rapport Moreau
Rédigé par Henri Sterdyniak
Sous la pression des marchés financiers et des institutions européennes, le gouvernement socialiste se juge obligé de présenter en 2013 une nouvelle réforme des retraites. Pourtant, réduire les retraites (ou les prestations familiales) ne devrait pas être aujourd’hui la priorité de la politique économique française : retrouver une croissance satisfaisante, réformer la stratégie macroéconomique de la zone euro, donner une nouvelle impulsion à la politique industrielle française dans le cadre de la transition écologique sont autrement plus pressants. Constituer un comité de hauts fonctionnaires et d’experts est maintenant une pratique courante, pour dépolitiser les choix économiques et sociaux, pour les écarter du débat démocratique, pour n’envisager que des solutions conformes aux exigences européennes. Ainsi, le rapport Moreau, rendu le 14 juin 2013, apparaît-il comme un compromis mou, ne mettant certes pas en cause le système public de retraite, mais l’affaiblissant et ne se donnant pas les moyens d’assurer sa fiabilité sociale.
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